Notions théoriques

Quelques définitions de concepts utilisés sur ce site et dans nos échanges...

Approche systémique

L’approche systémique a vu sa naissance dans le champ de la thérapie dans les années 1950. Selon cette approche, la personne est prise en compte en lien avec les systèmes dans lesquels elle évolue : sa famille, son quartier, son travail, sa culture etc...
Dans ce cadre thérapeutique, le symptôme n’est pas considéré comme appartenant à l’individu mais résultant des interactions interpersonnelles complexes entre lui et son environnement relationnel. D’ailleurs, le thérapeute ne cherche pas tant à trouver une causalité (pourquoi) qu’à s’intéresser au processus (comment).
La famille est un système dont tous les membres sont interdépendants et perméables les uns aux comportements des autres.
Si l’on rapproche cette logique du symptôme de l’enfant, cela veut dire que ce dernier peut résulter d’une interaction au sein de la famille.
En restaurant la communication et parfois en changent des choses sur la manière d’interagir en tant qu’adulte, on peut apporter des changements bénéfiques auprès de l’enfant et ainsi améliorer le climat familial.

Théorie de l’attachement

La théorie de l’attachement est née suite aux travaux de John Bowlby dans les années 60, au lendemain de la seconde guerre mondiale. Suite au constat qu’une séparation prolongée d’une mère avec son enfant entraîne de la détresse allant jusqu’à des carences importantes, il a tenté de comprendre la nature du lien qui se tissait entre le bébé et son parent.

La théorie d’attachement nous apprend que pour grandir et s’épanouir, un bébé a besoin de liens affectifs forts avec les adultes qui prennent soin de lui. Il a également besoin de se sentir protégé, en sécurité et il est programmé biologiquement pour chercher la proximité de son parent.

La proximité physique de ses parents, leur disponibilité psychique ainsi que leurs réponses à ses besoins vont aider le bébé à consolider graduellement ce sentiment de sécurité. En grandissant, l’expression du besoin d’attachement chez l’enfant évolue. Étant plus autonome et sécure, il est capable d’utiliser le langage pour exprimer ses états d’âme ou le langage intérieur pour s’autoréguler. Il peut différencier ses propres besoins des ceux des autres et les ajuster pour une intention commune. De manière générale, un attachement sécure amène une certaine aisance dans la régulation émotionnelle et la capacité d’établir des liens relationnels de qualité tout au long de la vie.

Traumatisme

Un traumatisme est comme une blessure invisible. Il survient quand les capacités de régulation de stress se trouvent dépassées face un événement violent qu’on soit victime directe ou indirecte (témoin). Un événement violent est caractérisé par la sensation d’une peur intense qui peut même provoquer un état de sidération. Différentes situations peuvent être à l’origine d’une telle effraction : un accident, une catastrophe naturelle, les violences, le décès brutal d’un proche…

Les enfants peuvent aussi être impactés par ces traumatismes et il est important d’ouvrir un espace de parole pour les aider à cheminer, à s’entourer et ne pas s’enfermer dans des comportements dysfonctionnels.